L’Arrêté du 14 mai 2019 dispose : « Les tables de décompression de référence sont celles annexées au présent arrêté. Lorsque les situations ou les méthodes d’intervention ne sont pas prévues par lesdites tables ou que les paramètres physiologiques retenus pour l’établissement de ces tables ne correspondent pas à ceux de l’intervention, l’employeur utilise toute autre table nationale ou internationale, présentant les mêmes garanties pour l’opérateur intervenant en milieu hyperbare.
II. – L’employeur ne peut modifier ou extrapoler les tables de décompression..
III. – Lorsque l’employeur met en oeuvre une table de décompression autre que celle annexée au présent arrêté, il consigne dans le manuel de sécurité hyperbare prévu à l’article R. 4461-7 du code du travail:
Avant chaque chantier, et en fonction des paliers que les scaphandriers sont susceptibles de faire l’entreprise doit s’assurer qu’un caisson de recompression civil est accessible, opérationnel et à un temps de route inférieur à :
Si ce n’est pas le cas, l’entreprise doit installer sur le chantier un caisson de recompression de sauvegarde.
La durée de trajet doit s’entendre par la route, et non en hélicoptère, en effet il est impossible de savoir si les conditions météo rendront possible un sauvetage en hélicoptère.
La liste des caissons est disponible sur le site de MEDSUBHYP
Le caisson doit être conforme « L’employeur s’assure qu’un caisson de recompression de sauvegarde équipé d’au moins deux postes ventilatoires et d’un sas à personne, est disponible en cas d’accident, et que les travailleurs présents pour le mettre en oeuvre sont formés et régulièrement entraînés. »
« Lorsque le caisson de recompression de sauvegarde est situé sur le site, après avis médical et selon ses compétences, le surveillant procède, ou fait procéder par le personnel formé, à une recompression de sauvegarde en appliquant les tables de recompression d’urgence figurant en annexe du présent arrêté. Il informe le médecin du travail et le conseiller à la prévention hyperbare de l’entreprise. » Arrêté du 14 mai 2019
Avant la plongée :
Hygiène :
Sécurité :
Qu’entend-on par « procédures de secours » ?
« On entend par «procédures de secours» les règles qui définissent la répartition des fonctions entre les différents travailleurs composant l’équipe de secours et la mise à disposition de moyens de secours, y compris extérieurs, en cas de survenue d’une situation dégradée, d’un incident ou d’un accident hyperbare. Les instructions relatives à ces différentes situations sont élaborées selon des scénarii potentiels et précisent les éléments suivants:
Les exigences règlementaires fixent les équipements nécessaires a minima sur une opération de plongée :
« Ces équipements comprennent notamment:
Selon les procédures de l’entreprise, et les résultats de l’analyse de risque il est peut-être nécessaire de compléter ce matériel, ou de l’adapter au site de travail.
On soulignera l’importance du moyen de sortie du plongeur : un équipement complet pèse entre 40 et 60 kilos, l’installation d’un dispositif doit être dimensionné correctement pour permettre la sortie du plongeur équipé dans les plus brefs délais, et testé afin de s’assurer que la manipulation ne risque pas de blesser la victime.
Art 13 de l’Arrêté du 14 janvier 2019 : « L’opérateur de secours dispose d’un équipement respiratoire apportant le même niveau de sécurité que celui imposé pour l’opérateur intervenant en milieu hyperbare et compatible avec les conditions de plongée de ce dernier. »
Des questions sont souvent posées à ce sujet, à savoir doit on comprendre un matériel strictement identique ? Pas forcément. L’idée est d’éviter les sur-accidents, si le plongeur secours intervient.
En cas de plongée à l’ombilical, l’équipement du plongeur secours devra aussi être un ombilical. L’entreprise peut en revanche décider dans certaines conditions que le secours utilise un masque souple et non rigide, car plus rapide à équiper.
« III. – Le matériel de secours comprend notamment:
Que doit contenir la trousse de premiers secours ?
L’entreprise doit définir avec son médecin du travail le contenu de la trousse de secours, et contrôler périodiquement qu’elle est complète et que les produits ne sont pas périmés.
En fonction des risques spécifiques de certaines interventions, des produits supplémentaires peuvent être prescrits (ex. : douche portative en cas de produits chimiques …)
Comment se former à l’oxygénothérapie :
Lors des formations et recyclage SST, il est possible de prévoir un module supplémentaire Oxygénothérapie, interrogez l’organisme de formation.
Copyright @ 2024